Nouveau dispositif au CSSR Les Glamots

Le Parcours de Soins Global après le traitement du cancer est désormais proposé par le CSSR. Il s’agit d’une nouvelle offre de soins, à distinguer des consultations et séjours en rééducation ou encore des intervention de l’EMR/EqLAAT.
Ce nouveau dispositif, homologué par l’ARS Nouvelle-Aquitaine, cible les personnes ayant terminé les traitements actifs d’un cancer (quel qu’il soit), dans l’année qui suit l’arrêt de ce traitement. Avec une prescription médicale d’un oncologue, d’un médecin généraliste ou encore d’un pédiatre, les patients adressés vers ce parcours pourront bénéficier gratuitement de bilans d’activité physique adaptée, diététique et/ou psychologique et de quelques séances de suivis.
Les troubles de l'odorat et du goût

Vous êtes-vous déjà dit « je ne sens pas le goût ! » en mangeant un bon petit plat et en ayant un gros rhume ? Et bien c’est ce qu’on appelle l’anosmie- agueusie, la perte de l’odorat et du goût, devenue célèbre il y a peu car elle est un symptôme précoce de la Covid-19. Pourtant, il existe bien d’autres causes à ces troubles olfactifs et gustatifs : traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs, maladies neuro-évolutives, post-radiothérapie…
Faisons le point sur le lexique. On parle :
- d’anosmie quand on ne sent plus rien du tout,
- d’hyposmie lorsque l’on sent moins bien,
- d’hyperosmie quand on sent trop,
- de cacosmie quand une mauvaise odeur est présente et,persiste dans le nez,
- de parosmie lorsque l’on confond les odeurs,
- et de fantosmie pour parler d’hallucinations olfactives.
Pour le goût ? Idem. On parle d’agueusie, d’hypogueusie, d’hypergueusie, de cacogueusie, de paragueusie et de fantogueusie. Ces troubles de l’odorat et du goût peuvent être transitoires ou persistants. Ils peuvent avoir pour conséquences un risque accru d’accidents domestiques, de dépression, une diminution du plaisir au repas et des modifications des habitudes alimentaires avec une répercussion sur le poids… Leur rééducation est possible et est menée par un(e) orthophoniste. Au CSSR, nous sommes formées à l’évaluation et à la rééducation de ces troubles. Leur prise en charge repose principalement sur un training olfactif consistant à sentir 4 odeurs, préalablement définies avec le patient, 4 fois par jour, pendant 10 à 15 secondes. Idéalement, cet entrainement devra durer entre 8 et 12 semaines. Cette rééducation est longue, mais son efficacité dépend de sa durée et de son intensivité.
SAMSAH cérébrolésés : plus de places !

Un arrêté conjoint de l’ARS et du Département du 9 février 2023 nous accorde 4 places supplémentaires pour ce SAMSAH géré par DomiCLés16.
Longtemps attendue, en raison de l’activité réalisée et des demandes d’admission reçues, cette augmentation capacitaire va permettre de disposer de quelques moyens humains supplémentaires.
La finalisation du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) pour 2023-2027 est en cours de finalisation, qui permettra notamment de fixer ces moyens et les niveaux d’activité des différents SAMSAH, qui totaliseront désormais 42 places.
Accords collectifs ARDEVIE

Après plus de 2 ans de négociation, et après l’avis majoritairement favorable du CSE, les 4 accords collectifs envisagés ont été signés le 23 décembre dernier, entre la direction et la représentante syndicale CFDT. Cette négociation et cette signature montrent que le dialogue social est permanent au sein d’Ardevie, et qu’il porte ses fruits à travers des mesures sociales et responsables.
En rappelant que ces accords portent sur l’aménagement du temps de travail, les congés et absences, le télétravail et le compte épargne temps, et qu’ils se mettront progressivement en place suivant les mesures adoptées, ils s’inscrivent dans l’esprit du Projet associatif.
Ainsi, le travail a porté sur la reconnaissance et la prise en compte de certains aspects liés au travail, lors de dépassements horaires, de changements de planning, de temps de déplacement, mais aussi liés à la vie personnelle, dans un sens de solidarité. Nous avons également veiller à un traitement équitable pour certains aspects de ces textes ou de notre pratique en matière de congés payés. Nous avons aussi mené une réflexion de fond sur le travail de nuit, afin de favoriser la meilleure continuité possible tout au long de la journée.
Ces accords vont plus loin que le Code du travail, les accords de branche, la convention collective. Le dialogue social va se poursuivre, à l’occasion de la mise en œuvre de ces accords et avec ceux qui seront négociés en 2023, notamment concernant l’égalité professionnelles entre les femmes et les hommes, ainsi que la complémentaire santé. La culture de la négociation n’est pas chose facile à développer, dès lors que prime l’intérêt général et que les contraintes sont à prendre en compte.
C’est du reste un peu la même chose pour le vivre ensemble et pour la démocratie…
La soirée Ardevie du 15 septembre

Adhérents, bénévoles, administrateurs, salariés, partenaires et amis de l’association étaient conviés le 15 septembre à la salle des fêtes de Champniers à partager un moment de convivialité. Il s’agissait tout à la fois de remercier et d’encourager celles et ceux qui font la réussite d’Ardevie, avant tout auprès des usagers. Ce moment festif était aussi l’occasion de rappeler, comme l’a fait le président J.C. VIOLLET, les fondamentaux du Projet associatif et donc des valeurs de l’association, et de donner à réfléchir sur son futur. Organisée avec l’aide de l’agence 16h33, réalisatrice de la vidéo de présentation de l’association, cette soirée a été une réussite. prestations et de qualité d’hébergement. Nul doute qu’il soit difficile de passer derrière une telle personne affichant un tel bilan ! Nous lui souhaitons une belle et bonne retraite, sachant que nous aurons certainement l’occasion de le croiser ici ou là.
Assemblée générale annuelle Ardevie du 21 juin

Cette assemblée, précédée d’un Conseil d’administration, a approuvé les comptes 2021 de l’association, après avoir entendu le rapport du Commissaire aux comptes. Financièrement, nous pouvons dire que l’association se porte bien, malgré la sous-activité enregistrée par le CSSR et le manque de financements de certaines mesures pour l’EHPAD.
Le contexte de la crise sanitaire a été rappelé, et la question des recrutements médicaux pour le CSSR largement abordée. Aussi bien au niveau national que pour l’association, les questions sociales et de gestion des ressources humaines sont au cœur des préoccupations. L’occasion de remercier ici toutes celles et ceux qui ont permis de déployer au mieux les activités des établissements ; comme l’a indiqué le président Jean-Claude VIOLLET, ce sont avant tout les salariés qui font ce qu’est aujourd’hui l’association. Après l’assemblée statutaire du matin, l’après-midi a été consacré aux différents exposés présentés par les services des 3 établissements, en présence d’invités qui ont tous salué la qualité du travail et de ces présentations.
L’association Ardevie adhère à la FEHAP
L’association Ardevie adhère à la FEHAP, qui a lancé une campagne médiatique pour mieux faire connaître le secteur privé solidaire, mais aussi pour promouvoir le bénévolat sous toutes ses formes.
Du reste, si cela vous tente, nous sommes en mesure de vous accueillir !
Sortie(s) de crise

Sortie de crise(s)
Nos actualités ont été rythmées ces deux dernières années par la crise sanitaire et le fameux Covid19. Bien que des résidents, vaccinés, de notre EHPAD soient encore touchés ces derniers jours, heureusement de façon bénigne, par ce virus, nous espérons en voir la fin !
La levée des mesures de protection pour la population en générale ne s’applique pas encore à nos établissements d’Ardevie : pass vaccinal et pass sanitaire sont encore d’actualité, ainsi que les masques de protection.
La prudence reste de mise, tant que les indicateurs nationaux et locaux l’exigent. Chacun.e doit le comprendre, d’autant que d’autres virus sont actifs. Mais l’actualité de nos établissements reste aussi largement (pré)occupée par les questions de ressources humaines : d’une façon générale, notre secteur peine à recruter et certains métiers sont particulièrement en tension. Ainsi, le CSSR Les Glamots manque-t-il de médecins, les départs n’étant pas remplacés, faute de candidats en nombre suffisants. Il est vrai que tous les établissements recrutent en France, alors que la ressource est rare : malgré le relèvement des quotas d’étudiants, celui-ci a été trop tardif et trop timide pour juguler le problème. Cela touche aussi d’autres métiers de la santé et de l’accompagnement.
Le phénomène est accentué, avec un effet de spirale par un manque d’effectif et des rémunérations jugées insuffisantes : l’attractivité des métiers est donc elle-même insuffisante, ce qui provoque ipso facto des difficultés croissantes sur le service rendu. Ainsi, toujours pour le CSSR, l’activité a été réduite, avec des fermetures de lits. Heureusement, tout ceci n’entame pas la qualité des prestations aux usagers et il faut le souligner. S’agissant de notre EHPAD par exemple, nous ne sommes pas dans le cas de figure de certains, dénoncés par la presse.
Les mesures fortes prises par le Gouvernement concernant les moyens dévolus à notre secteur, notamment au travers de mesures salariales et d’investissements, doivent se poursuivre et s’amplifier. Dans notre secteur, il faut des humains pour s’occuper des humains, avec Humanité !
Présidentielle 2022 : partagez vos idées

Présidentielle 2022
La santé, un sujet qui compte. N’hésitez plus, faites entendre votre voix !
Pass sanitaire et obligation vaccinale : 100% concernés

Les nouvelles obligations mises en place progressivement depuis le 9 août ont été pleinement intégrées, aussi bien par nos usagers et visiteurs, que par les salariés, prestataires et intervenants. Qu’ils en soient vivement remerciés ici, car cela contribue à la fois à sécuriser nos établissements et leur fonctionnement, et à rassurer ceux qui y viennent.
Il convient de souligner que tous les patients et usagers d’une façon générale ont continué d’être admis, afin de leur éviter toute perte de chance et de garantir la meilleure continuité des soins possible.
S’agissant de la vaccination des professionnels, pour laquelle le dispositif se renforce à partir du 15 septembre puis du 15 octobre, nous sommes pleinement rassurés quant à l’esprit de responsabilité qui caractérise nos personnels salariés et intérimaires : nous n’aurons pas à mettre en œuvre de mesure coercitive, ce qui est rassurant pour préserver la sérénité dans le travail et la relation.
Bien sûr, nous attendons d’être suivis par les usagers des établissements, dès lors qu’ils sont en mesure de se faire vacciner. Nous entendons les accompagner au besoin dans leur démarche vaccinale, ainsi que leur entourage si nécessaire. Outre ces nouvelles mesures, nous maintenons les mesures de précaution ou mesures barrière, et nous invitons tout le monde à les respecter : nous ne souhaitons pas de nouveau confinement ou de nouvelles mesures restrictives dans la vie de tous les jours.
Il est certain que les précautions prises auront tout leur intérêt à l’arrivée des maladies saisonnières que nous connaissons habituellement, ce qui nous amène déjà à envisager une (grande) campagne de vaccination contre la grippe !