Le toujours difficile financement d’un fauteuil roulant, un an après la promesse de Macron d’un remboursement à 100 %

Reste à charge élevé, multiples interlocuteurs et démarches, délais d’attente interminables… Acquérir un fauteuil roulant adapté à ses besoins relève d’un parcours administratif long et complexe, où le personnel médico-social joue un rôle d’aiguillage pour les personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie.

Méthodique, Alexandre Sauderais a renseigné chacune des dépenses dans un tableur informatique et fait le calcul : « A peu près 56 000 euros, c’est ce qu’a coûté mon handicap en matière d’équipement depuis un an et demi », résume le graphiste de 35 ans, qui nous reçoit chez lui avec sa compagne Marine Labrune, et Gladys Mignet, ergothérapeute, fin mars, près d’Angoulême (Charente). Devenu paraplégique fin août 2022 à la suite d’un accident de vélo, dans lequel il a perdu l’usage de ses jambes, le trentenaire s’est confronté aux méandres administratifs et financiers pour acquérir un fauteuil roulant adapté à ses besoins et réaménager sa maison, à sa sortie de centre de rééducation trois mois plus tard. « Au début je n’ai juste rien compris à tout ce qu’il fallait faire », explique-t-il.

Pour l’aiguiller dans ses choix et démarches, le jeune homme a pu compter sur l’appui de Mme Mignet, coordinatrice de l’équipe mobile de réadaptation de Charente, de l’association Ardevie, financée par l’Agence régionale de santé. Composée de deux autres ergothérapeutes, d’un médecin physique et de réadaptation et d’une secrétaire médicale, cette organisation intervient à domicile dans tout le département. Elle assure l’accompagnement de personnes en situation de handicap et perte d’autonomie, pour l’évaluation, le financement, la mise en place et le suivi d’aides techniques, afin de les aider à compenser leurs difficultés du quotidien.

Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/26/le-toujours-difficile-financement-d-un-fauteuil-roulant-un-an-apres-la-promesse-de-macron-d-un-remboursement-a-100_6230043_3224.html


Situation COVID au 9 septembre 2020

La rentrée ne pose pas de difficultés particulières à nos établissements, qui appliquaient déjà les mesures de précaution dont certaines ont été étendues au 1er septembre, avec le port du masque généralisé notamment. Le respect de ces mesures est essentiel pour préserver le fonctionnement de nos établissements et la santé de tous.

Pour le CSSR, le prolongement de la crise sanitaire impacte l’activité, surtout pour l’hospitalisation de jour en raison des contraintes d’hygiène : la situation est amplifiée par le manque de médecins et de kinés, faute de parvenir à recruter. Néanmoins et comme d’habitude, toutes les demandes d’admission sont examinées avec attention, afin d’apporter la meilleure réponse possible : les patients hospitalisés en amont doivent, pour venir au CSSR, faire établir une demande par l’outil Trajectoire.

Pour notre EHPAD Les Ecureuils, le fonctionnement est revenu presque identique à la période d’avant crise : là aussi, le respect des mesures d’hygiène est essentiel, s’agissant notamment des visites des proches, pour éviter toute mise en danger des résidents. Notre responsabilité est grande à leur égard et c’est l’affaire de tous. Pour les protéger davantage, l’établissement est prêt à prendre les mesures nécessaires en cas de besoin.

Pour DomiCLés16 et ses SAMSAH, l’activité se remet en place peu à peu, à mesure que les usagers reprennent aussi le chemin des soins et de leurs activités, là aussi en veillant à leur sécurité. Le confinement a provoqué des difficultés supplémentaires pour certains et/ou pour leur entourage. Avec les autres acteurs du domicile et de l’insertion, il s’agit à la fois de tirer les enseignements de cette période et d’offrir des réponses adaptées à cette situation inédite.

Nos établissements veille désormais à constituer les stocks nécessaires d’équipements de protection (masques, gants, etc.) et de produits de désinfection, y compris pour répondre à une situation de crise, selon les recommandations officielles.

Enfin, une campagne de dépistage a été lancée auprès du personnel volontaire pour se soumettre aux tests existants (virologique et sérologique) : les prélèvements seront faits dans nos établissements par des personnels de ceux-ci, formés à cet effet.


Un nouveau programme destiné aux patient parkinsoniens

Une équipe du CSSR les Glamots a mis en place un programme destiné aux personnes ayant une maladie de Parkinson. Le mouvement volontaire, au contraire du mouvement automatisé, associé à une activité cardiaque de haute intensité permet de réduire l’évolution de la maladie s’il est réalisé régulièrement. L’objectif du programme est donc d’avoir une activité physique volontaire avec une haute intensité cardiaque, de prévenir la dégradation fonctionnelle.

 

Après des réunions de préparation très denses à partir de fin juin, le programme a débuté le 20 juillet 2020. Pour entrer dans le programme, les patients ont été adressés en consultation aux médecins MPR du CSSR qui ont évalué leur capacité à suivre ce programme. Ils ont ensuite été évalués sur deux demi-journées avec des tests physiques et des questionnaires.

 

Le programme se déroule en hospitalisation de jour, sur sept semaines, à raison de trois demi-journées par semaine. Il comprend des séances de groupe en danse-thérapie, animées par une kinésithérapeute, en Tai Chi par un binôme kiné-psychomotricien, et des activités physiques adaptées par une enseignante en APA. Trois ateliers sont également réalisés durant le séjour: atelier sur la déglutition par la diététicienne et une orthophoniste, atelier sur les aides techniques par un ergothérapeute et atelier sur la sécurisation de l’environnement par une ergothérapeute.

En fin de programme, des évaluations seront réalisés pour voir l’impact du programme sur le quotidien des patients et évaluer les acquisitions améliorant leur autonomie. Le programme se terminera le 03 septembre 2020. Une évaluation à distance sera réalisée.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite de cette aventure passionnante réalisée en pluri et transdisciplinarité. Nous souhaitons évoluer vers un programme d’Education Thérapeutique du Patient. Chaque salarié pourra participer à sa mise en place.


Situation COVID19 au 14 avril 2020

Situation COVID19 au 14 avril 2020 :

Ce communiqué vient compléter les informations publiées précédemment sur notre site.

Toujours aucun cas détecté parmi nos usagers hébergés ou hospitalisés dans nos 2 établissements pourvus en la matière : chaque jour et chaque semaine qui passe ainsi reste une victoire, acquise grâce aux mesures prises et à leur respect par tout le monde. Il nous faut maintenir les efforts, même si notre département paraît moins touché que d’autres : c’est aussi un motif pour redoubler de vigilance.

Du côté de nos salariés, il y a d’abord eu un cas non testé pour une personne qui a repris son activité dans les conditions requises en pareil cas. Dans un autre service, il y a un cas avéré de COVID19 après test qui donne lieu à un arrêt de travail en ce moment : aucun cas contact déclaré pour l’instant. Enfin, nous attendons les résultats de tests effectués sur 2 autres salariés, sans lien entre eux. Le suivi des salariés « cas suspects » ou infectés par le virus se fait en liaison avec le service de santé au travail et dans le cadre du dispositif de dépistage mis en place dans le département par l’ARS et le CH d’Angoulême.

L’EHPAD Résidence Les Ecureuils veille au strict respect des consignes données par les autorités sanitaires, y compris pour maintenir les liens sociaux et la vie institutionnelle autant que possible : les personnels s’emploient à rendre cette période la moins désagréable possible et à faire en sorte de maintenir les capacités d’autonomie de chaque résident. Aucun nouveau résident ne peut être admis pour l’instant dans l’EHPAD, conformément aux dispositions officielles.

En ce qui concerne le CSSR, la réflexion se poursuit quant à la possibilité d’accueillir des patients en « post-COVID », dans le champ de nos spécialités, au sein d’un secteur géographique dédié et avec une équipe elle-même dédiée et équipée en conséquence. Par ailleurs, il faut également envisager la reprise de certaines activités, afin de ne pas laisser certains patients sans le suivi nécessaire, ce qui pourrait leur être préjudiciable : ainsi, des consultations par téléphone ont débuté, dans le cadre dérogatoire fixé par les pouvoirs publics.

Pour DomiCLés16, la situation reste analogue, avec la poursuite des contacts réguliers auprès des usagers et de leur entourage. Si le travail habituel d’accompagnement ne peut se faire, l’objectif est de veiller sur l’état de santé général des personnes suivies, afin de prévenir l’apparition de troubles plus sévères. Dans le respect des mesures de précaution, des entretiens peuvent se tenir dans les locaux des SAMSAH, si la situation le nécessite.

La prolongation du confinement impose à la fois de maintenir le dispositif de protection en place, voire de le renforcer si nécessaire ou de l’accompagner d’un dépistage plus large, et de réfléchir au redémarrage des activités essentielles pour les usagers, dans le sens de ce que recommandent à ce sujet les pouvoirs publics, notamment pour les personnes en situation de handicap ou encore celles faisant l’objet d’un renoncement aux soins.


Antenne institut kiné à La Couronne : tout près du but !

Antenne institut kiné à La Couronne : tout près du but !

Après plusieurs années de discussion avec les multiples interlocuteurs, le dossier semble désormais bouclé : il y aura bien une antenne pour 10 étudiants sur le Campus des Valois à la rentrée 2020, autrement dit dans quelques mois. Les accords donnés par le Ministère de l’Enseignement supérieur, par la Région Nouvelle Aquitaine, le Département de la Charente, l’université de Poitiers, la Croix-Rouge Française et son IFMK de Limoges vont permettre cette ouverture.

Pas moins de deux réunions auront encore lieu ce mois de mars aux Glamots pour préparer cette ouverture, avec notamment la recherche des lieux de stage et d’accueil des apprentis-kinés : car une des originalités du projet tient à ce mode d’organisation et de financement des études.

Désormais partenaire de cette formation, nous veillerons à ce qu’elle nous permette de recruter plus facilement des kinés !


FEHAP, Il y a du nouveau dans le logo !

FEHAP, Il y a du nouveau dans le logo !

Notre fédération s’est dotée d’un nouveau logo et a remplacé l’expression « privé non lucratif » par celle, plus positive, de « privé solidaire ». Soucieuse de valoriser nos missions, nos valeurs et faire rayonner le secteur privé solidaire auquel nous appartenons et dont nous défendons les intérêts dans le paysage social, sanitaire et médico-social français, la FEHAP souhaite renforcer son rayonnement dans le grand public, ainsi que sa place auprès des pouvoirs publics.

Cette politique volontariste ne peut que nous rendre service, aussi bien aux établissements, aux projets qu’ils portent pour les usagers, que pour les salariés à travers un renforcement des moyens dont nous disposons.


YOGA et QI GONG aux Ecureuils

YOGA et QI GONG aux Ecureuils

Depuis ce mois de janvier, la Résidence Les Ecureuils propose des séances hebdomadaires de YOGA et de Qi GONG aux résidents.
Le QI GONG, aux mouvements assez proches de ceux du TAI CHI, s’inspire des gymnastiques taoïstes de longévité.

Ces séances, menées tout au long de l’année par des professeurs agréés, s’adressent à l’ensemble des résidents, les exercices sont pratiqués assis ou debout.

Le Yoga reste souvent associé à des postures nécessitant peu d'efforts. Cette discipline, qui vise à renforcer l’équilibre entre le corps, le mental et l'esprit, est bien plus complète et accessible qu’on ne le pense.
La pratique du YOGA améliore la respiration, aide à réduire le stress et à vivre plus sereinement, permet d’améliorer la confiance en soi et la concentration, renforce le corps et améliore la souplesse, permet de prendre du recul par rapport à la vie quotidienne.

Le Qi Gong est basé sur des exercices aux mouvements lents, travaillant la respiration. Cette gymnastique permet un travail sur soi au quotidien, permet d’améliorer la condition physique, favorise la détente et soulage le stress.

YOGA et QUI GONG favorisent le mieux-être physique, mental, et psychologique.

Ces séances remportent un gros succès auprès des résidents, et complètent bien les séances d’équilibre (prévention des chutes), de gymnastique douce et de rééducation menées par l’animatrice et l’ergothérapeute.
Ces pratiques en EHPAD sont rendues possibles grâce aux financements accordés par la Conférence des Financeurs de la Prévention de la Perte d'Autonomie, en réponse aux appels à projets.

Pilotée par la CNSA au niveau national et localement par les Conseils Départementaux, cette Conférence, directement issue de Loi d’adaptation de la société au vieillissement de décembre 2015, a pour but de coordonner dans chaque département les actions de prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées de 60 ans et plus et leurs financements dans le cadre d’une stratégie commune.

Les partenaires de la Conférence des Financeurs : CNSA, ARS, Conseil Départemental, MSA, CPAM, CNAV, GIE AGIRC-ARRCO, Mutualité Française.