Situation COVID19 au 15 mai 2020 :

Les établissement d’Ardevie ont des obligations de sécurité vis-à-vis des personnes qu’ils accueillent, hébergent ou accompagnent, qu’il s’agisse des usagers de ces établissements, des salariés ou des visiteurs. Il nous revient dans cette période de prolongation de l’état d’urgence sanitaire de prendre les précautions nécessaires afin d’éviter, autant que possible, l’introduction ou la propagation du virus dans les établissements ou lors des interventions au domicile des usagers (cas des SAMSAH de DomiCLés16 ou de l’équipe mobile de réadaptation du CSSR Les Glamots).

Cette ligne de conduite, conforme à la doctrine officielle, nous amène selon le cas, à maintenir ou renforcer les mesures de précaution déjà prises, ou à instaurer des mesures particulières dans le cadre de la reprise ou de l’adaptation de certaines activités.

Ainsi, pour ce qui est de notre EHPAD Les Ecureuils, la mise en place d’un dé-confinement progressif dans le pays à partir du 11 mai ne change rien aux règles en vigueur, s’agissant notamment des visites. Ce schéma de fonctionnement des visites sera du reste repris prochainement pour le CSSR Les Glamots. Chaque patient hospitalisé à temps complet pourra faire une demande de visite auprès du médecin. De même, un proche d’un patient (conjoint, parent, enfant, personne de confiance) pourra lui-même faire cette demande auprès du médecin, si le patient n’est pas en état de la faire.

En ce qui concerne le CSSR, l’activité de consultations externes par les médecins de rééducation reprend petit à petit dans l’établissement, sachant que cette reprise était déjà effective pour les téléconsultations. L’activité d’hospitalisation de jour devrait reprendre progressivement début juin, une fois les mesures de précaution mises en place. Pour gérer ces mesures vis-à-vis des personnes qui entrent et sortent de l’établissement, 2 « anges-gardiens » ont été recrutés à cet effet.

L’EHPAD Les Ecureuils reprend les admissions de nouveaux résidents, suivant les consignes données par l’ARS. La vie sociale de l’établissement reprend peu à peu pour certaines des activités individuelles ou collectives qui avaient été arrêtées. Il s’agit déjà du Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA).

Si le virus n’a fort heureusement pas fait de victimes pour l’instant dans nos établissements, hormis quelques cas parmi les salariés sans gravité médicale excessive ; nous devons maintenir les mesures sanitaires protectrices : cette nécessité doit être comprise et respectée par tous.

Et comme ce virus et ses conséquences ne sont pas prêtes de disparaître de sitôt, il nous faut réfléchir aux adaptations nécessaires de nos activités, afin de répondre dans les meilleures conditions aux besoins de la population : nos équipes y travaillent.